Attention aux commentaires positifs qui sont souvent envoyés par les éditions elles-mêmes
(comme le font tous les commerces en ligne) ou par des auteurs ravis... !
Notre but est d'informer autant que faire se peut, sans jugement sur les auteurs.
S'ils veulent en prendre le risque, des auteurs sont libres de se faire éditer à compte d'auteur,
d'autres sont libres de se faire éditer à compte d'éditeur, d'autres encore de se publier en auto-édition.
Il y a de quoi sourire quand on entend les pourfendeurs de tel mode d'édition ou tel autre.
Il ne s'agit ici que de l'honnêteté des gestionnaires, et non pas du mode d'édition en lui-même.
Lors d'une formation à la création d'entreprise, nous avons évalué que les charges des petites entreprises ne sont pas supérieures à celles des salariés. La différence criante, c'est que les uns doivent verser ce qu'ils ont reçu, les autres sont ponctionnés à la base et ne voient pas vraiment ce qu'ils paient.
Prenons exemple d'une édition gérée honnêtement, qui diffuse correctement et fait la promo : à "compte d'éditeur", l'édition ne fait pas payer l'auteur mais se paie sur la vente de chaque livre. A "compte d'auteur", l'auteur voit ce qu'il paie à l'édition, mais pas ce que l'édition se paie sur la vente de chaque livre. En "auto-édition", l'auteur voit ce qu'il paie et choisit ses marges, mais doit faire sa promotion et ses ventes.
Des gestionnaires d'édition en faillite recréent aussitôt une autre édition (parfois avant la faillite).
Il peut être utile de le savoir, car de mauvais gestionnaires et des escrocs
ne deviennent pas excellents par un coup de baguette magique... Ça se saurait !