« O temps, suspends ton vol ! Et vous, heures propices, suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours ! » Le temps aux écrivains...
Il y a de nombreux auteurs en France et en Auvergne-Rhône-Alpes, mais notre association n'a pas l'ambition de grandir beaucoup. Cela lui pemet de présenter ses "Auteurs Affiliés" un par un, sans qu'ils soient noyés dans la foule. Quand nous organisons des dédicaces c'est d'un petit nombre, citant chaque nom et présentant chaque cursus. Notre association n'a, somme toute, pas une grande importance. En dilettante, elle est destinée à accompagner des auteurs un bout de chemin, à exposer leurs livres sur notre stand lors de salons littéraires s'ils ne peuvent être présents,...
Il y a de nombreux auteurs en France, au point qu'on dit par plaisanterie que « ceux qui écrivent sont plus nombreux que ceux qui lisent ». Ce ne sont certainement pas les plus talentueux qui sont les plus connus, car les pratiques commerciales ne tiennent aucun compte de la qualité "intrinsèque". Ce qui ne veut pas dire non plus que les auteurs inconnus sont talentueux.
Donc, nous avons en France profusion de livres, grâce aux pauvres grands éditeurs (si, si, les grands éditeurs souffrent aussi de la crise), grâce à certains petits "éditeurs" qui publient tout ce qui pourrait faire de l'argent, aux marchands de livres en batterie,...
Rassurez-vous ! il existe encore des auteurs pauvres, et c'est même la majorité. Où serait le romantisme si tous les écrivains étaient nantis. Certains ne peuvent même pas régler les frais d'inscription de salons du livre. Le commun des mortels sait-il que nos auteurs sont un peu comme les producteurs de fruits et légumes ? Ce sont eux qui accomplissent tout le travail, ce sont d'autres qui empochent d'énormes pourcentages sur les ventes. Pourquoi ne pas dire que de très nombreux auteurs reçoivent 10% ou moins de 10% sur chaque vente de leur(s) livre(s).
Malheureusement, notre association ne peut pas éditer. Même si nous étions une très grande association, il faudrait devenir commerçant, se doter de lecteurs et correcteurs, afin de ne pas publier des ouvrages truffés de fautes d'orthographe, de syntaxe et de grammaire,... comme nous en voyons sortir chaque jour des presses. Mea culpa ! j'avoue que mes romans ne sont pas à l'abri de "coquilles"...
Bonnes lectures !
André Gobry
Écrivain et Président de l'association