L'année dernière lors d'un salon du livre, je rencontre la personne avec qui je signe un contrat d'édition en novembre. Le contrat stipulait 170 souscriptions. Qui va acheter un livre qui n'existe pas ? La famille, les amis, et moi. Courant janvier 2013, un avenant stipule que la maison est désormais à compte d'éditeur (Ah bon ? Elle ne l'était pas ?) et dans un mail l'éditrice me dit que les souscriptions n'ont plus lieu d'être mais que cela était facultatif.
  Elle me dit que si elle a l'argent le livre sera publié plus vite. Je lui envoie un chèque (gros) et dans les jours qui ont suivis elle a publiés ses livres, mais pas le mien. Ensuite elle me fait patienter en me disant qu'elle se plonge dans les corrections (Je précise que mon manuscrit avait été corrigé par une biographe, syntaxe, typographie, grammaire, conjugaison, orthographe, concordance temps...)
Les corrections de l'éditrice ont duré plusieurs mois. Et pour me dire en avril que je devais supprimer des lettres, des paragraphes, des phrases... J'ai refusé bien sûr car elle ne respectait pas la loi du droit moral. Elle s'est fâché, et ne voulait plus me parler.
 
  Je résume un peu la suite, la résiliation a eu lieu, mais elle veut me faire payer tous les frais des corrections et autres.  De plus elle refuse d'enlever mon livre de son site.
 
  J'ai donc  publié mon livre en auto-edition.
 
  Voilà mon triste parcours avec une personne à qui j'avais donné toute ma confiance (et de l'argent qu'elle tient à garder bien sûr).
 

                                Anne Onyme          
                                                                                                                  
Le temps des écrivains
Témoignage
.
« Une mauvaise expérience d'édition. »
.
d' Anne Onyme